Les Chroniques de Mortras (2024)
« Le Jour des Reines »

 

Synopsis :


En le Comté de Ballefoin, la ville de Bourg-sur-Lac, appartenant au Comte Salomon de Noujan, se dressant sur officiellement les terres du Grenier de l’Empire, est à la limite, comme son nom l’indique, d’une grande étendue d’eau qui la sépare du Duché de la Côte du Midi. Cette proximité a rapproché les locaux des deux nations.

Comme beaucoup de grandes villes, au départ un hameau, les lieux ont englobé des bois, vu des enceintes, puis des nouvelles murailles se dresser formant plusieurs cercles autour d’un centre-ville. Parfois, des forêts entières se voyaient englober dans de telles fortifications… dans lesquelles se dressaient différents bâtiments, parfois comportant tours et murs.

Plus de deux ans que le Donjon de la Pierre qui Chante à changé de propriétaire… mais pas de famille. C’est que chez les Bossoreille, l’on est plusieurs frères et sœurs, à vouloir gérer une région à la terre si généreuse, au miel délicieux, aux forêts giboyeuses. Pourtant, le peuple n’y mange pas réellement à sa faim. Les champs sont mal entretenus, les marchands et les traveleurs évitent la région, non pas car elle est dangereuse, mais surtout car l’on n’y achète pas grand-chose, et que l’on vend encore moins.

Si, depuis ce laps de temps, tout ne s’est pas effondré, c’est que ce n’est pas une personne qui supervise le secteur, mais plutôt trois. L’ancien Seigneur, Baptiste de Bossoreille, est assigné à résidence surveillé, c’est-à-dire que des soldadiers le suivent où qu’il aille, prêt à le navré à la moindre velléité de fuite. Il continue de passer les rares transactions financières du cru, et de s’occuper d’une partie indispensable de l’intendance. Cette situation lui est imposée par Camille, sa sœur, ou plutôt sa demi-soeur, ainsi que son demi-frère. Les deux ont pris les lieux par la force, et ce sont leurs routiers qui se vêtissent maintenant d’or et de sinople, force de répression efficace, mais tout à fait expéditrice et d’une violence virant parfois à la cruauté. Plutôt que de tuer le pédant, les deux vainqueurs, se sachant bons conquérants mais piètres organisateurs, ont fait le choix de le laisser en vie. Il n’abandonnera pas ses gens, et se verra bien obligé, pour qu’ils ne trépassent point de faim, de les aider à aligner de belles colonnes de chiffres.

Pendant deux longues années, cet état de faits , imposé aux habitants de Tendrelard, le village le plus proche, ainsi qu’aux charbonniers, fermiers et autres serfs, roturiers dont le Donjon avait la propriété, n’a pas été très bien reçu. Certes, l’efficacité militaire toute nouvelle surpassait de loin celle de Baptiste : le Sang-Bleu, pourtant bien présent dans la région, ne fut pas en mesure de tenter quoi que ce soit ! Les fredains de tout poil et autres robbeurs, toujours désireux de s’approprier les biens d’autrui furent prestement attrapés, et décorent à présent les chênes, festins pour les corbeaux. Un truand couronné ne supportera jamais que quelqu’un qui exerce son ancien métier le fasse sans son autorisation, ou sans qu’il ne touche une piastre là-dessus !

Nonobstant, un problème inattendu (comme toujours) est survenu.

            Baptiste s’est échappé.

            Son frère et Camille savent bien que sans lui, la révolte risque fort de gronder. Ils n’ont pas son habileté politique, et ce n’est pas en passant à tabac quelques paysans qu’ils on pu apprendre où il se cachait. Or, le fuyard ne doit pas être bien loin : plusieurs gardes, qui bousculaient un peu trop les manants ont été retrouvés suspendus par les pieds, la panse béante et les entrailles pendouillantes, telles des chapelets de saucisses, en bien moins appétissant.

            L’homme reste introuvable, et l’argent se fait rare. Il faut une idée, et une bonne, pour se sortir de ce marasme.

            Alors, on décide de prendre la même décision que lui : faire venir de beaux et doux Seigneurs en la région. Relancer l’économie, se faire de nouveaux alliés, et vite : si l’autorité impériale n’a pas protesté, trop occupée par la guerre, du coup de force précédemment mené, elle n’hésitera pas à envoyer un détachement si les impôts ne rentrent plus dans les caisses. Là, il n’y aura plus rien à faire. Donc, quoi de mieux pour montrer sa prospérité, sur laquelle l’on va travailler dur, lors d’un tournoi ? Camille n’a qu'à faire appel à quelques vieilles connaissances, qui ont de la progéniture à marier. Ruinées peut-être, mais nobles quand même. Ainsi, ce sera quitte ou double.

            Pourquoi ne pas inviter, aussi, ces tous nouveaux féaux de cette zone dont l’on parle tant, tristement appelée les Territoires Contestés ? Ils ne peuvent point refuser, et seront sûrement fiers de suer pour leur nouveau vassal !

            Les plus beaux affiquets, mets de qualité, divertissements pour tous : venez nombreux ! Épreuves d’adresse, de force, d’esprit, mesurez donc vos talents à autrui, l’épée ou la plume à la main, contre des participants venus des quatre coins de Mortras.

            Et bien sûr, de Grandes Femmes vous attendent, prêtes à vous couvrir de leur voile en lice, ou de jeter leur gant à la figure de celui qui ne les salue point poliment. Le premier jour d’un tournoi est toujours celui des Dames.

            C’est le Jour des Reines.

Fiche technique :

Du vendredi en début de soirée et pour près de deux jours, vous incarnerez de petites mesnies venues d'ailleurs jusqu'au Donjon de la Pierre qui Chante, situé en le Grenier de l'Empire, pour participer à un tournoi. Nombre de prix sont à gagnés, mais surtout, ceux qui s’intéressent aux Reines pourront remporter bien plus qu’un peu d’or…

Ce jeu fait évidemment suite aux Chroniques de Mortras, et tout particulièrement à l'opus « Les Fleurs d'Acier », puisqu'il se passe sur le même domaine, dans un contexte ayant évolué au cours des trois années passées, pour la famille de Bossoreille. Nonobstant, il n'est pas nécessaire d'avoir participé au premier pour jouer sur le second.

Dans ce cadre, et à titre exceptionnel, il est possible de rejouer bon nombre de personnages ayant déjà été incarnés lors des précédents jeux, afin de conclure leur arc en même temps que s'achèvera celui du livre 2, avec notre vingtième chapitre des Chroniques de Mortras.


Informations pratiques :


  • L'événement se déroule les du 27 au 29 septembre 2024 au Domaine de la Ferté Clairbois (53270 Sainte-Suzanne-et-Chammes). Les joueurs sont attendus sur le site dès vendredi à 13, pour un brief à 18h.
  • La PAF (Participations Aux Frais) est de 109€ (98€ pour un membre de Time Freeze) pour un joueur et de 45€ (ou 38e pour un membre de Time Freeze) pour un PNJ. Elle comprend une assurance ainsi que les repas (dont petits-déjeuners) du vendredi soir au dimanche midi. Les mineurs ne peuvent pas participer au GN.
  • La Morsure de l'Hiver gèrera la distribution de boissons (alcool et soft) et de repas. Le seul moyen de paiement accepté au débit de boissons seront les espèces.
  • Il est obligatoire de prendre connaissance des documents relatifs au jeu (ci-dessous), tout particulièrement de la note d'intention et de ce qu'elle implique. Comme chaque année, il est attendu des participants un effort afin que leurs costumes soient en cohérence avec l'univers visuel des Chroniques de Mortras.
  • Les joueurs sont tenus de ramener leur matériel de couchage (tente, lit de camp, matelas, duvet, ect...).


 Pour toute question, vous pouvez contacter les organisateurs via la page Facebook « Les Chroniques de Mortras » ou à notre adresse mail « contact.timefreeze@gmail.com ».

Liens essentiels :


  • Tous les documents utiles se trouvent sur l'onglet à droite de cette page

    Comment s'inscrire ?


    Pour participer au jeu de rôle en grandeur nature « Le Jour des Reines», vous pouvez soit pré-inscrire, en qualité de chef de faction, une mesnie complète. Les places vous seront réservées conformément à ce qui est mentionné dans la note d'intention, soit vous inscrire depuis le lien Helloasso, que vous trouverez ci-sous.

    Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter sur notre page, sur la page de notre association ou à l'adresse mail « contact.timefreeze@gmail.com ».